Le blog d'Isabelle, soeur de la communauté trans

Comment une mini vague mène à un changement de vie définitif.

  J'étais très seul dans ma chambre, mais j'avais été seul dans toutes les chambres où j'avais vécu. Ma mère et mon père avaient été tués en voiture, dans un accident avec un autobus au cours de mon premier semestre au lycée, depuis je n'avais plus de parents et je ne gagnais pas d'argent, mais j'avais vendu leur maison et avec l'argent de l'assurance-vie et le règlement de la compagnie de bus, j'étais relativement bien nantis. J'avais décidé de continuer le lycée et j'étais en mesure de bien vivre et de payer tous mes frais de scolarité. Mais maintenant, après avoir obtenu un premier diplôme en journalisme photographique, et un autre en commerce et en informatique, j'avais à peine plus de 250000 euros de côté. Je sais que cela semble beaucoup d'argent, mais avec le faible taux d'intérêt, je ne prévoit que 17000 euros de revenu annuel. Je m'étais juré de ne pas dépenser plus que de nécessaire, j'avais donc besoin de travailler très vite.
    J'étais déterminé à faire du photo-journaliste, mais jusqu'à présent, je n'étais pas en mesure de décrocher un poste dans ce domaine. Je suppose que je vais jeter un coup d'oeil aux dernières offres d'emploi, peut-être que je verrai quelque chose rapidement. "Hey, en voici une" me suis-je exclamé.

"Leading Professional Beauty Magazine désire un ensemble complet de photos, de toutes les étapes d'une personne se faisant faire une mini vague permanente. Les photos sont nécessaires pour illustrer l'article sur l'histoire des mini vagues permanentes. Les frais sont de 2000 euros, dont la moitié à signature du contrat. Contactez Mme Sybil Smythe, Paris, au 01 xx xx xx"

    Woaw, un peu de panique anime toujours les choses ! J'avais déjà dépensé la majeure partie de l'avance, et après avoir téléphoné à 34 salons de beauté, je n'en avais trouvé aucun utilisant de machine à mini vagues permanentes. Le dernier salon que j'ai appelé m'a donné le nom d'un salon qui pourrait tout de même utiliser cette méthode, et il est seulement à deux blocs d'ici. Je pense que je vais prendre un déjeuner et puis marcher jusqu'à là-bas, et me renseigner. Le sandwich n'est pas trop mal, mais la foule des hommes d'affaires d'âge moyen m'a montré la bonne taille pour mes longs cheveux blonds, tombant sur les épaules. Certaines personnes sont vraiment crispées en voyant quelqu'un qui semble différent d'eux. Je ne crois pas que vous pouvez les blâmer, je ne suis pas très grand et je suis d'une constitution assez mince. En réalité, je suis effectivement de la taille voire un peu plus petit que la plupart des femmes que je connais. Ce n'est pas que j'en connaisse beaucoup, j'ai toujours été très timide, et je n'ai même jamais eu de vrai rencart. D'une certaine façon, je n'ai jamais eu le courage d'aborder une fille pour un rencart. Bien sûr, je suis allé dans des clubs, mais seulement en groupe. J'adore la danse et, en général, les filles me demandent de danser à cause de mon abileté. La vérité est que je suis toujours vierge à 21 ans. J'aime beaucoup les femmes, mais c'est peut-être parce que je ne me sentais pas assez mâle pour elles, que je ne tenais pas à avoir de relation sérieuse.

"Les Soeurs" est vraiment très impressionnant. Un grand bâtiment en brique de style colonial, avec son propre parking. Il parait vraiment prospère, il me semble, je ne suis jamais allé dans un vrai salon de beauté avant. Je me suis toujours fait couper les cheveux dans un salon unisexe du centre commercial. Eh bien, je pense qu'ils ne mordront pas.
    - Puis-je vous aider ? dit la très grande et très blonde réceptionniste en me regarda vers le bas.

    Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder fixement, et je bégayais en essayant d'expliquer pourquoi j'étais là.

    - Nous ne pouvons pas vous être d'un grand secours, nous n'utilisons pas ces machines, sauf peut-être pour quelques clientes particulières, et nous n'avons pas de rendez-vous pour ce service prochainement.

    - Oh, voici une des propriétaires, elle doit savoir quelque chose.

    - Bonjour, je suis Margaret Merrill, je suis désolée, mais en ce moment j'ai bien peur que vous n'ayez pas de chance.

    Mec, cet endroit est plein de belles grandes femmes, Mme Merrill est aussi une grande et magnifique brune.
   
    - Mais Mme Merrill, essayais-je d'expliquer, je dois faire une série de photos de quelqu'un, j'ai déjà dépensé mon avance et je dois envoyer les photos par mail après-demain. Peut-être que si je payais pour le service, l'un de vos employés serait d'accord pour faire le sujet.
   
    Mme Merrill répondit : jeune homme je vous trouve sympathique, mais tous mes employés sont coiffés dans certains styles afin de promouvoir les tendances actuelles en matière de mode de coiffure. Aucun d'entre eux n'a besoin d'une mini vague permanente en ce moment..... Mais attendez, si vous êtes vraiment aussi désespéré que vous le dites, pourquoi ne pas vous faire faire la permanente ?

    - Moi ? déglutis-je. Mais je suis sûr qu'ils veulent que ce soit une femme.

    - Jeune homme, avec des vêtements appropriés et un peu de maquillage, personne ne verra la différence. En outre, c'est la seule solution à votre problème que je peux vous offrir.

    - Mais qui prendra les photos? ai-je proposé faiblement.

    - Je suis sûr que vous pourriez nous montrer comment faire fonctionner votre appareil photo, il ne semble pas trop compliqué. Mais il faut vous décider, nous devons commencer dès que possible car il faudra plusieurs heures pour terminer ce petit projet, et il est déjà presque 14 heures maintenant. a répondu Mme Merrill.

    - Pensez-vous vraiment que cela fonctionne ? Que pourrai-je faire avec mes cheveux après avoir fini ? Je veux dire, pourrez vous me recoiffer comme moi je suis ? bredouillais-je nerveusement.

    - Oui, rit-elle, si vous n'aimez votre look quand nous aurons fini, nous pourrons toujours vous recoiffer comme avant. Maintenant, si vous allez avec Janice, elle vous aidera à changer de vêtements et d'apparence pour que nous puissions démarrer notre petit projet.

    Janice, l'opératrice qui marchait vers moi, avait discuté quelques moments avec Mme Merrill, elle me prit par la main et me conduisit vers l'arrière de l'établissement. Janice a ouvert la porte sur ce qui semblait être un dressing et une salle de bains.

  - Retirez tous vos vêtements et je vais vous fournir une tenue, a-t-elle ordonné.

    - Tous ? 
   
    - Oui tous, vous devez porter les vêtements adaptés si vous voulez une apparence très réaliste.

    Quand j'ai eu fini de me déshabiller, Janice a mesuré ma poitrine, ma taille, mes hanches et m'a demandé la taille des chaussures que je portais. Elle est ensuite entrée dans un grand couloir privé, et est revenu avec plusieurs paquets. Comme elle l'avait ordonné, j'ai réussi à me glisser  dans un vêtement très serré mais habilement rembourré. Pour une raison quelconque, alors que je mettais ce vêtement, je commençais à sentir une étrange euphorie, et j'ai dû mettre mon membre érigé en position verticale. Janice m'a dit de rentrer mon ventre pendant qu'elle tirait la fermeture éclair du dos vers le haut. Ce vêtement était rembourré aux hanches, aux fesses et avait des seins, de sorte que je semblais avoir une forme très féminine. En raison de la puissance de serrage du vêtement, j'étais obligé de me présenter de façon très droite. Bien sûr, cela souligna encore plus la forme des seins et des fesses. Janice m'aida alors à enfiler une paire de bas et m'a montré comment les attacher aux fixations spéciales situées au bas du vêtement. Je ne pouvais pas m'empêcher de rougir, car j'étais sûr que Janice était consciente de l'étrange effet excitant que les bas ajoutaient à mon état déjà euphorique. Ensuite c'était un beau chemisier beige en matière douce et soyeuse, décoré au cou et aux poignets par une dentelle délicate. A cela, elle a ajouté une paire de pantalon plissé marron avec une fermeture éclair. A mes pieds, elle a mis une paire de chaussures marron, semblables à des mocassins mais avec un talon plus haut et plus délicatement stylé.

    - Venez prendre place à la coiffeuse, que je puisse appliquer un peu de maquillage, ordonna Janice. Juste du rouge à lèvres devrait suffire pour l'instant, nous ferons un maquillage complet plus tard dans le processus. Maintenant, si c'est là où vous voulez commencer votre série de photos, nous pouvons revenir à l'accueil.

    Les chaussures que Janice m'avait fournies étaient très confortable, mais la base du vêtement était si serrée, que je devait balancer mes hanches de manière féminine pour marcher. Mme Merrill attendait à l'accueil quand nous sommes revenus. Elle m'a salué d'une manière qui augmenta encore plus mon excitation.

    - Par exemple, vous avez l'air d'une parfaite jeune fille, et nous n'avons même pas commencé à vous changer, dit Mme Merrill.

    Me changer ! Y avait-t-il quelque sens caché dans sa déclaration ? Mais avant que je puisse l'interroger ou même de beaucoup penser à cela, Mme Merrill avait pris plusieurs photos de moi entrant par la porte, et Janice m'amena à la zone de travail du salon. A ce moment là, je ne peux même pas me souvenir d'avoir donner mon accord pour me faire faire la permanent, mais il semble que la résistance initiale que j'avais face à cette idée soit rapidement en train de disparaitre. Bien que je ne m'étais pas encore vu dans un miroir pour l'instant, les vêtements que je portais avait un effet sur moi. Je me sentais très passive, et j'attendais fébrilement ce qui était à venir.
    Janice m'a amené dans une pièce hors du salon principal. Il contenait un miroir mural avec en face des petites armoires, une cuvette et une chaise à shampooing, un fauteuil de coiffure face à des miroirs, et un sèche-cheveux attaché à une chaise. Il y avait dans un coin une grosse machine sur un support, que je supposait être la machine à mini vagues permanentes. Il y avait un grand nombre de fils isolés, avec des pinces à chaque extrémité, se balançant depuis ce qui me semblait être le boîtier de contrôle car il y avait plusieurs cadrans, des voyants, et des interrupteurs sur la façade. Je n'avais aucune idée à ce moment la, de la place que la machine occuperait dans le processus de mini vagues, mais elle était importante, peut-être même effrayante.

    - S'il vous plaît, retirez votre chemisier, nous ne voulons pas renverser quelque chose dessus.

    Les mots de Janice ont attiré mon attention, j'ai réalisé alors que je devais regardé fixement cette machine depuis longtemps.

    - Mettez cette blouse et penchez vous en arrière dans cuvette à shampooing, ordonna Janice.

    Janice était très minutieuse et j'ai vraiment apprécié la façon dont elle a shampouiné mes cheveux. Attachant une serviette autour de mes cheveux comme un turban, elle m'a dit de m'assoir dans le fauteuil de coiffure. Elle enleva la serviette et l'utilisa pour sécher mes cheveux et ensuite, utilisa un séchoir à cheveux et à la brosse jusqu'à ce mes cheveux soient à peine humides. Tandis qu'elle me séchait les cheveux, je me regardais fixement dans le miroir et qu'elle m'ébouriffait les cheveux, l'excitation que je ressentais grandissait encore plus. Était-ce la peur ou l'excitation, je me mis à trembler. Elle a commencé à enlever de l'armoire des plateaux contenant différents outils et accessoires, et les a placés sur le plan de travail. Nous avons été rejoints par Mme Merrill, qui portait mon appareil photo, et une autre esthéticienne qui elle se présenta comme étant Tara.

  - Oh mais vous tremblez comme une feuille, a déclaré Mme Merrill. Tara, s'il vous plaît, apportez un peu de vin pour l'aider à apaiser son trac.

     Dès que j'ai eu bu le vin, une chaleur m'envahit doucement et mes tremblements ont cessé. Je ne boit pas de vin en temps normal, mais si le vin vous apporte ce sentiment d'euphorie, je vais certainement essayer à nouveau. Mme Merrill nota que je m'étais calmé et demanda à Janice de procéder. Mme Merrill commença à prendre des photos pendant que Janice et Tara, une de chaque côté, commençaient s'occuper sur moi. Débutant par la partie centrale, chacune prenait une petite quantité de cheveux et les tirait à travers la fente d'un rectangle, fait avec une sorte de feutre. Ces rectangles étaint placés sur les côtés de ma tête, avec les cheveux passant par la fente. Elles ont alors placé des pinces sur les feutres et les ont fixés autour de ma chevelure. Ensuite, elles appliquèrent une lotion crémeuse avec un flacon souple et ont peignés les cheveux sortant des rectangles. Une fois la lotion appliquée, elles ont placé des rouleaux métalliques à la pointe des cheveux et enroulèrent le tout jusqu'au cuir chevelu, puis fixèrent les rouleaux avec les pinces. Janice et Tara continuèrent cette procédure rapidement et avaient bientôt recouvert la plupart de ma tête de ces rouleaux. Tandis que Mme Merrill prennait une autre photo de cette étape du processus, elle demanda :

    - Comment aimez vous votre transformation jusqu'ici ?

    J'étais embarrassé quant à la réponse que je pourrais donner, je semblais être en transe et tout ce que j'ai pu faire, c'était de m'asseoir et de regarder passivement l'incroyable changement d'apparence qui se produisait. Avec tous les rouleaux au-dessus de ma tête je voyais juste une femme ! Est-ce que cet étrange sentiment de passivité était du aux vapeurs de la lotion, qui sentait fortement l'ammoniaque, ou aux vagues d'excitation qui me traversaient. J'ai semblé sentir une sorte d'ironie dans la question de Mme Merrill, que voulait-elle dire par transformation ? ...... Bien que je ne pouvait pas me rappeler d'avoir effectivement accepté la mini vague permanente sur mes cheveux, cela s'est passé si vite et a progressé jusqu'à présent, que j'avais peur de faire marche arrière maintenant. Je ne pouvais tout simplement pas sortir dans cet état. Je dois avouer que j'appréciais ce grand sentiment d'excitation et j'appréhendais ce qui allait m'arriver. Même si je commençais à croire que Mme Merrill avait d'autres idées pour moi qu'une simple mini vague, j'étais impuissant à résister. Le serrage du bas du vêtement me rappelait constamment l'immense érection que j'avais eu, et il me semblait qu'elle augmentait de minutes en minutes.
    Les deux esthéticiennes ont fini de fixer le dernier rouleau et tous mes cheveux était complètement attachés dans les systèmes à friser. De tels sentiments étrangement excitants me traversaient alors que je regardais fixement mon reflet dans cet état. Janice mouilla de nouveau tout mes cheveux sur les rouleaux avec la même lotion, et me demanda de m'assoir dans la chaise sous la machine à mini vagues permanentes. Alors que je me présentais devant le fauteuil, je me suis rendu compte combien ces rouleaux sont lourds et inconfortables. Mme Merrill avait pris des photos de ma tête avec tous les rouleaux, et maintenant que j'étais assis dans la chaise, elle prenait d'autres photos de Tara commençant à placer une pince sur chaque rouleau. Ces pinces étaient attachées aux fils qui pendaient du boîtier de contrôle de la machine. Les pinces sont cylindriques et couvraient complètement les cheveux enroulés sur les rouleaux. Je regardais mon reflet dans le miroir mural avec fascination, à chaque fois que Tara attachait une autre pince, mon excitation et le sentiment d'euphorie semblaient monter d'un cran. Il était évident pour moi maintenant, que toute idée de faire marche arrière que j'aurais pu avoir était impossible. J'étais solidement attaché à la machine par un si grand nombre de fils et de pinces, que seul l'un des opérateurs pourrait me libérer. J'ai bien senti que Mme Merrill n'avait pas l'intention de permettre que cela se produise. Mes cheveux allait être permanentés en mini vagues par ces femmes, et je ne pouvais rien faire pour l'empêcher. Tara avait maintenant achevé la pose de toutes les pinces, et le réglage des cadrans et des commutateurs sur le panneau de contrôle de la machine au-dessus de ma tête.

    - Eh bien, puisque nous vous avons entièrement sécurisé, je prends des photos maintenant, et je dois assister à certains autres détails de votre transformation. Tara a réglé la température et a programmé la minuterie. Vous serez raccordé à la machine pendant une heure environ, de sorte que Janice sera capable de faire quelque chose pour améliorer vos mains pendant que la durée du traitement. Si vous avez trop chaud à la tête, ou que vous pensez que l'une des pinces est en train de brûler le cuir chevelu, prévenez Janice. Avec cette information effrayante Mme Merrill a laissé Janice s'occuper de moi alors que j'étais lié à cette machine.

    Comment me suis-je mis dans cette situation ? C'est presque comme si ces femmes n'attendaient que moi afin de faire ça. Non, certes, ce n'est pas le cas, il s'agit d'une entreprise, elles gagnent de l'argent en coiffant les cheveux des gens, ce doit être mon imagination. Mais il était clair qu'elles s'amusaient. Qu'est-ce que je pourrai faire quand cette épreuve sera finie ? De toute évidence, mes cheveux seront fermement et définitivement frisés par cette machine. Même si je n'ai pas de parents ou d'amis proches, ma propriétaire, et les femmes à l'épicerie et au restaurant seront étonnés de mes cheveux bouclés. Comment puis-je y faire face ? Que faire si quelqu'un me reconnaît sur les photos,.... et que signifie "transformation" pour Mme Merrill ? ..... Est-ce que c'est juste une façon de parler ?

    - Votre autre main ! dit Janice m'extirpant de mes angoisses. Elle mis en place une table de manucure, fixa des faux ongles à ma main gauche, et maintenant elle procédait de même à ma main droite.

    - Pourquoi faites-vous cela à mes mains, je voulais juste faire des photos d'une coiffure ! Ai-je demandé.

    - Mme Merrill a donné des instructions pour que nous vous donnions une apparence complètement féminine et aussi belle que possible. Elle veut que les photos soient aussi réalistes que possible. répondit Janice.

    Oh, comment vais-je faire pour tout annuler ? Alors que je m'inquiétais de ce qui m'arrivait, Janice me rasait les deux mains et les avant-bras avec un rasoir électrique. Elle a posé les faux ongles longs et et ovales, et ensuite appliqua un polissage sur chaque ongle.

    - Je n'appliquerai que la couche de base en attendant de savoir quelle couleur utiliser jusqu'à ce que votre maquillage soit fait. a dit Janice.

    Pendant que Janice remplaçait la table de manucure par le sèche-cheveux, j'ai pris conscience que j'étais mal à l'aise. Le poids de l'ensemble des rouleaux et des pinces en acier me fatiguaient le cou, d'autant que je pouvais à peine tourner la tête à cause de tous les fils me reliant à la machine. Au moins, l'odeur de la crème n'était pas aussi forte qu'elle l'avait été, mais la chaleur de la des pinces me mettaient mal à l'aise. J'ai dit à Janice que ma tête commençait à chauffer.

    - C'était à prévoir. a-t-elle répondu. Ce processus fonctionne sur le principe de l'augmentation de la chaleur. La lotion que nous avons appliqué assouplit les cheveux, ce qui leur fera prendre la forme des rouleaux. L'appareil génère de la chaleur à travers les pinces attachées sur les rouleaux. L'augmentation de la chaleur provoque l'évaporation de la lotion sur les cheveux et les fait durcir en prenant la nouvelle forme des rouleaux. La machine s'arrêtera dans quelques minutes seulement, soyez patient.

    Janice fit roulé un chariot en face de moi, sur lequel il y avait une télévision et un magnétoscope. Elle mis en route une cassette, puis me présenta des mini-écouteurs qu'elle me mis dans mes oreilles. Janice quittait la salle quand la cassette a commencé à jouer des scènes de beaux paysages, des plages et des montagnes. Le son de cette cassette était une étrange musique New Age qui se répètait périodiquement. Alors que je regardais et écoutais, un sentiment apaisant de douceur et de bonheur m'envahit. J'étais pas moins excité, mais seulement moins inquiet et moins craintif. Mme Merrill revint dans la pièce avec Tara juste au moment où la machine s'arrêta. Janice enfila une paire de gants et enleva les pinces chaudes de ma tête. Mme Merrill pris plusieurs photos de cette opération et dit :

    - Maintenant que vos cheveux ont été bouclés, il faut les refroidir avant de retirer les rouleaux. Si vous retournez au fauteuil de coiffure, Janice et Tara vont commencer le refroidissement.

    Pendant que je me levais de la chaise, sous la machine, je suis presque tombé. Ce devait être à cause de l'excitation continue, de l'odeur de la lotion à boucler et de la chaleur de la machine à mini vagues permanentes qui m'a fait me sentir si faible. Mme Merrill m'a aidé à m'assoir et me dit :

    - Je suis sûr que vous trouverez que la suite de votre transformation ne sera pas aussi inconfortable.

    Janice et Tara utilisaient chacune un petit ventilateur pour me refroidir les cheveux, et ce fut un soulagement. Elles ont rapidement arrêter les ventilateurs et ont commencé à enlever les rouleaux, les pinces et les coussinets. A chaque coussinet qu'elles enlevaient, une longue petite boucle dorée tombait, jusqu'à ce que bientôt ma tête n'était qu'une masse de boucles d'or. Lorsque le dernier rouleau avait été enlevé, Janice m'a amené à la cuvette et me rinça les cheveux. Mme Merrill pris plusieurs photos de cette opération. Après le rinçage, je suis revenu au fauteuil de coiffure, et avec une serviette autour de mes cheveux, j'ai mis en place un nouveau rouleau de film dans l'appareil photo. Janice m'appliqua certaines lotions sur les cheveux et commença à les mettre sur des rouleaux en plastique, en utilisant des clips pour tenir chaque rouleau en place. Comme Mme Merrill prennait plus de photos elle dit :

    - Elle est en train de vous coiffer afin de vous donner un style approprié.

    Aussitôt, une autre esthéticienne, qui apparemment était la maquilleuse, regarda mon visage avec soin et après comparaison de plusieurs échantillons de couleurs avec mon visage, dit à Janice qu'elle couleur appliquer à mes ongles. Alors qu'elle quittait la salle, Janice me plaça sous le sèche-cheveux et Mme Merrill pris des photos de moi sous le sèche-cheveux. Pendant que mes cheveux séchaient, Janice appliqua une couleur rose pastel sur mes ongles, puis une couche de durcisseur incolore. Après avoir terminé d'un côté, puis de l'autre, je fus surpris de voir comment maintenant mes mains étaient si féminines. Ayant terminé mes ongles, Janice m'a amené un autre verre de vin et rembobina la vidéo et mis en route de nouveau la cassette avant de quitter la salle.

  Alors que le sèche-cheveux bourdonnait, mon esprit a commencé à revoir tout qui m'était arrivé. Je ne pouvait me souvenir d'avoir été aussi heureux et si longtemps. Mes testicules commençaient en réalité à me faire mal. Jetant un coup d'oeil à mes mains et à mon reflet dans le miroir, je me suis demandé pourquoi j'aimais autant ce que ces femmes me faisaient. Comme elles ont de plus en plus changé mon apparence, des sentiments étranges en moi sont devenus écrasants. J'ai bu du vin et j'ai commencé à regarder la vidéo de nouveau puisque je l'avais aimé tellement la première fois.

    Mme Merrill et Janice revenaient juste quand le sèche-cheveux s'éteignait. Mme Merrill a pris plusieurs photos, puis dit :

    - Nous serons bientôt prête et je sais juste que vous serez enchantée de votre nouvelle apparence.

 Janice mis un bonnet de satin sur mes boucles et m'amena à la salle de maquillage. Dans le centre de l'alcôve de consacrée au maquillage, il y avait un grand banc rembourré au dessus duquel était suspendue une grande lampe. A un bout, plusieurs machines avec des boutons et des voyants, destinées je présume aux soins du visage. Elaine, la maquilleuse, m'a dit de m'allonger sur ce banc. Après avoir mis un linge sur mes vêtements, elle plaça un tapis sombre à côté de chaque oeil.

    - Il est nécessaire de protéger vos yeux de la lumière que je vais utiliser. Je vais être en forme vos sourcils pour commencer. Vous sentirez comme une piqûre, mais vous resterez parfaitement immobile tant que je n'aurai pas fini. me conseilla Elaine.

    Cela m'a parut une éternité avant qu'elle n'enlève les protections de mes yeux, la sensation de piqure qu'elle avait mentionnée m'a semblait plutôt être à plusieurs reprises des coups d'aiguille. Elle a sortit une seringue hypodermique et m'expliqua qu'elle allait insensibiliser mes lobes d'oreille pour que les boucles d'oreille ne me dérangent pas. Elle a dit que les gens qui n'avait jamais porté de boucles d'oreille auparavant trouvaient cela inconfortable. Elle fit une injection dans chaque oreille, puis commença à appliquer le maquillage sur mon visage, mes yeux et mes lèvres. Comme elle attachait une boucle en or à chaque oreille, j'ai été heureux qu'elle les ai insensibilisées. Il s'est senti comme elle avait perforé un trou dans mon lobe d'oreille. Mme Merrill a pris des photos pendant du'Elaine s'occupait de moi et elle m'a remis mon appareil photo pour que je puisse changer le film à nouveau. Janice m'a fait enlever le tablier et le remplacer par la blouse bouffante que j'avais portée plus tôt. J'ai été ensuite ramené dans la salle où la mini vague permanente m'avait été faite, puis je m'assis dans le fauteuil de coiffure. Janice a retiré le bonnet en satin et commença à enlever les rouleaux. Alors qu'elle avaient enlevé les rouleaux, mes cheveux gardaient la forme qu'on leur avait donnée. En m'asseyant dans le fauteuil en portant cette blouse féminine, et avec ma chevelure, je me voyais juste comme une femme, ..... et j'aimais avoir l'apparence d'une femme ! Que se passait-il en moi ? Mon apparence avait déjà si radicalement changé et j'avais vraiment hâte qu'elles aient fini afin que je puisse me voir ! Janice a alors commencé le brossage et le peignage de mes cheveux. J'ai pu voir que, pendant qu'elle travaillait, qu'elle arrangeait mes boucles dans un certain style. Mme Merrill prennait des photos pendant que Janice finissait de s'occuper de mes cheveux en appliquant la laque qu'avait préconisé Mme Merrill.

    - Avec votre peau claire, je savais que ce serait facile de compléter cette première partie de votre transformation.

Comme je regardais mon reflet, je vit une belle jeune femme ! Des boucles dorées artistiquement disposées, un beau visage avec de longs cils sombres, des sourcils fins et arqués, des lèvres roses séduisantes, des boucles d'oreilles en or se balançant à mes oreilles percées, c'était moi ! ... Je regardais ce que j'étais devenu jusqu'à ce que les vagues de la passion montent en moi et que je m'évanouisse.

    - Je pense que vous avez un nouveau membre pour la petite famille de Mme Merrill, il a perdu connaissance à cause de l'excitation ! s'exclama Janice. Oui, la tache sur le devant de son pantalon en est la preuve. Il semblerait que notre photographe soit volontaire pour devenir l'esclave de sa nouvelle beauté. Le produit pharmaceutique dans le vin ainsi que la vidéo avec les messages subliminaux sont très efficaces, pour créer le désir d'être une femme. S'il vous plaît réanimer le car j'ai beaucoup d'autres surprises pour notre nouvelle fille.


La suite.....

Sam 16 mai 2009 1 commentaire
J'aime beaucoup le style. à quand la suite ?
Corinne - le 16/05/2009 à 14h48